Introduction
La réglementation environnementale RE2020 a marqué un tournant majeur dans le secteur du bâtiment en imposant de nouvelles normes de performance énergétique et environnementale pour les constructions neuves. Elle a fixé des objectifs ambitieux de réduction de l’empreinte carbone, de limitation des consommations énergétiques et d’amélioration du confort thermique. Mais le secteur du BTP ne s’arrête pas là : une nouvelle étape est en préparation avec la RE2025, qui viendra renforcer encore les exigences.
Quels sont les changements attendus ? Comment s’y préparer efficacement ? Et surtout, quels outils et bonnes pratiques mettre en place dès aujourd’hui pour anticiper ces évolutions ?
Comprendre la continuité entre RE2020 et RE2025
La RE2020 repose sur trois grands piliers : la réduction de l’impact carbone des bâtiments, l’amélioration de leur performance énergétique et le renforcement du confort d’été pour les occupants. Cette réglementation a introduit la notion de cycle de vie complet des matériaux et encouragé le recours aux énergies renouvelables.
Cependant, le gouvernement souhaite accélérer la transition en franchissant une nouvelle étape en 2025. La RE2025 devrait ainsi resserrer les seuils énergétiques et carbone, pousser plus loin l’utilisation de matériaux biosourcés et favoriser l’économie circulaire.
Pour le cadrage initial, relisez notre décryptage de la réglementation environnementale RE2020, base des évolutions attendues avec la RE2025.
Les évolutions attendues de la RE2025
Des seuils carbone plus stricts
La première évolution concernera les seuils carbone, qui devraient être abaissés afin d’inciter au recours à des matériaux réemployés ou recyclés. L’accent sera aussi mis sur l’utilisation de ressources locales et biosourcées comme le bois ou le chanvre.
Une consommation énergétique réduite
La consommation énergétique sera également réduite, avec un objectif de généraliser les solutions passives : isolation performante, conception bioclimatique et recours massif aux énergies renouvelables.
Un confort d’été renforcé
Enfin, le confort d’été sera davantage encadré. L’indicateur DH introduit par la RE2020 sera probablement renforcé, obligeant les concepteurs à privilégier des solutions de protection solaire, une inertie thermique accrue ou encore la végétalisation des bâtiments.
Que doivent mettre en place les acteurs du BTP dès aujourd’hui ?
Adapter la conception des projets
Dès la phase d’appel d’offres, les entreprises doivent intégrer les futures contraintes et privilégier les solutions bas carbone. Cela implique une réflexion plus poussée sur les matériaux, mais aussi sur les méthodes constructives, afin de favoriser la réutilisation et limiter les déchets.
Renforcer le suivi de chantier
Le suivi et la gestion de chantier deviennent des leviers déterminants. Les réglementations imposent une transparence accrue et une traçabilité des choix techniques.
À ce titre, la solution IMAAGO joue un rôle clé. Ce logiciel centralise les données, permet de suivre les consommations et indicateurs environnementaux, et facilite la communication entre tous les intervenants.
Pour structurer la traçabilité et le reporting, le logiciel d’organisation et de suivi de chantier IMAAGO centralise les données clés et facilite la conformité.
Former les équipes
La préparation passe aussi par la formation. Les chefs de chantier, bureaux d’études et artisans doivent être sensibilisés aux nouvelles normes et formés aux pratiques de construction durable.
Les enjeux économiques de la RE2025
La mise en œuvre de nouvelles réglementations peut susciter des inquiétudes en termes de coûts. Les matériaux biosourcés, les équipements performants et la conception bioclimatique représentent en effet un investissement supplémentaire. Mais il est essentiel de replacer ces dépenses dans une logique de retour sur investissement.
Un bâtiment conçu selon les standards de la RE2025 consommera moins d’énergie, coûtera moins cher à exploiter et sera plus attractif sur le marché immobilier. De plus, les entreprises qui prennent de l’avance bénéficieront d’aides financières, de subventions locales et de financements verts. Les coûts initiaux sont donc à voir comme un levier de compétitivité à long terme, et non comme une simple contrainte budgétaire.
Le rôle des collectivités et donneurs d’ordre
Les collectivités locales, bailleurs sociaux et maîtres d’ouvrage publics jouent un rôle central dans la réussite de la RE2025. Par leurs appels d’offres, ils orientent directement les pratiques des entreprises du bâtiment. De plus en plus, les critères environnementaux sont intégrés dans la sélection des prestataires.
Les entreprises du BTP doivent donc non seulement se conformer aux exigences réglementaires, mais aussi répondre aux attentes croissantes des donneurs d’ordre en matière de durabilité et de transparence. Là encore, disposer d’un outil comme IMAAGO, capable de fournir des données fiables et traçables, constitue un atout pour remporter des marchés.
La digitalisation des chantiers, un levier incontournable
Suivi en temps réel
La digitalisation apparaît comme l’un des principaux leviers pour se préparer à la RE2025. Les chantiers modernes doivent être capables de produire, de centraliser et d’analyser une quantité croissante de données.
Méthodes et organisation
Côté terrain, voici l’organisation de chantier : 12 étapes essentielles qui sécurisent qualité, délais et coûts. Ces bonnes pratiques, associées à des outils numériques, constituent une base solide pour anticiper les futures obligations.
Planification et anticipation
Anticiper la RE2025 passe aussi par la planification : comment optimiser la planification de vos chantiers pour fiabiliser vos jalons, vos ressources et vos coûts, tout en intégrant les contraintes environnementales.
Les bénéfices d’une anticipation réussie
Se préparer dès aujourd’hui offre plusieurs avantages :
- Une conformité réglementaire garantie dès l’entrée en vigueur de la RE2025.
- Une meilleure valorisation des projets grâce aux labels et certifications.
- Un avantage concurrentiel face aux entreprises moins préparées.
- Une optimisation des coûts, grâce à une gestion plus efficace et à l’usage d’outils comme IMAAGO.
FAQ – RE2025 et préparation des chantiers
1. Quelles sont les principales différences entre la RE2020 et la future RE2025 ?
La digitalisation apparaît comme l’un des principaux leviers pour se préparer à la RE2025. Les chantiers modernes doivent être capables de produire, de centraliser et d’analyser une quantité croissante de données.
2. Quels matériaux seront privilégiés par la RE2025 ?
Les matériaux biosourcés comme le bois, le chanvre ou la paille, ainsi que les solutions issues du recyclage, devraient être de plus en plus mis en avant pour réduire l’empreinte carbone.
3. Comment un logiciel comme IMAAGO peut aider dans ce contexte ?
IMAAGO facilite le suivi de chantier en centralisant les données et en permettant de contrôler les indicateurs de performance énergétique et carbone. Il aide ainsi les entreprises à anticiper les exigences réglementaires et à prouver leur conformité.
4. La RE2025 concernera-t-elle uniquement les constructions neuves ?
Comme la RE2020, la future réglementation visera en priorité les bâtiments neufs. Cependant, elle pourrait inspirer des évolutions pour la rénovation dans le cadre des politiques publiques de décarbonation.
5. Quels sont les avantages d’anticiper dès aujourd’hui la RE2025 ?
Anticiper permet d’assurer la conformité, de valoriser les projets, de former les équipes, et de prendre une longueur d’avance sur la concurrence en proposant des solutions innovantes et durables.
Conclusion
La RE2025 constitue une nouvelle étape dans la transition écologique du secteur du bâtiment. Elle exigera des acteurs du BTP une réduction accrue de l’empreinte carbone, une amélioration de la performance énergétique et un confort accru pour les occupants. Plutôt que d’attendre les textes définitifs, il est judicieux de s’y préparer dès maintenant.
En intégrant des pratiques durables, en renforçant le suivi de chantier grâce à des outils comme IMAAGO, et en formant les équipes, les professionnels pourront transformer ces futures contraintes en opportunités de croissance et d’innovation.
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